Le Mouvement de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a fêté son 150ème anniversaire le jeudi
8 mai 2013. A cette date, près de 188 pays du monde ont commémoré cet évènement.
En Haïti, la Société Nationale de la Croix-Rouge Haïtienne, en coordination
avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge (FICR), a organisé une série d’activités les 7 et 8 mai
derniers.
A cette occasion, le
Camp de Base de Port-au-Prince a accueilli une foule de volontaires et de
cadres des autres Sociétés Nationales Participantes. Des sensibilisations se
sont portées sur la prévention des maladies non transmissibles, la lutte contre
la stigmatisation et la discrimination, et la prévention de la violence. Des
conférences et débats ont également été menés sur les thématiques
suivantes : le diabète, le cancer de la prostate, l’hypertension
artérielle. En parallèle, des dépistages volontaires du VIH, du contrôle de la
tension artérielle et de la glycémie ont été proposés au cours de ces deux
journées.
Par ailleurs, pour
égayer cette célébration, une foire artisanale a été assurée par les artisans
bénéficiaires des différents programmes des Sociétés de la Croix-Rouge. En
passant de la gastronomie aux œuvres d’arts, des tableaux aux sculptures sur
fer, c’était une joie de se trouver là. Parmi les exposants de cette foire, les
bénéficiaires artistes des projets INA et des camps de la Croix-Rouge française
ont présenté des bijoux réalisés à partir de déchets recyclables, comme le
carton, des tableaux qui traduisent leurs perceptions de la vie en Haiti et les
thématiques des projets CRF, des jolis accessoires de maison, telles que des
napperons brodés, des bonnets en crochets, des képis avec le logo Croix-Rouge
et avec pour inscription un des pri
ncipes et valeurs du Mouvement (universalité, humanité, unité,…).
Tous les artisans
semblent avoir apprécié cette initiative, notamment cet artisan du camp
Accra : « J’apprécie les foires de la Croix-Rouge parce qu’elles me
permettent de rentrer un peu de l’argent pour vivre ». Ils souhaitent que
ces activités puissent continuer afin d’encourager l’art dans le pays car
Junior, artisan utilisant les déchets recyclables pour ses œuvres, croit
qu’elles permettent de« faire apprécier la richesse de notre culture et
notre imagination »
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